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Lancement du satellite scientifique MICROSCOPE

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Le 22 avril à 23h02 précisément (heure française), le dernier satellite scientifique du Centre Nationale d’Etudes Spatiales (CNES) sera mis en orbite à Kourou (Guyane). Destiné à devenir un instrument majeur de la recherche scientifique, le satellite MICROSCOPE est le fruit de la collaboration intense entre le CNES et ses partenaires, dont ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies. Travaillant ensemble depuis plus de 15 ans, le CNES a renouvelé sa confiance en faisant d’ALTEN le maître d’œuvre sur l’Assemblage, l’Intégration et les Tests sur MICROSCOPE. Aujourd’hui, le travail effectué sur MICROSCOPE parle de lui-même et démontre la maturité et le savoir-faire du pôle aérospatial d’ALTEN.

ALTEN, un maitre d’œuvre multi-métiers pour un satellite d’expérimentation destiné à faire avancer la recherche scientifique

MICROSCOPE pour MICRO-Satellite à trainée Compensée pour l’Observation du Principe d’Equivalence. Ce tout nouveau satellite, qui sera lancé ce 22 avril par la fusée Soyouz, permettra aux chercheurs de réaliser une expérience jusqu’ici totalement inédite dans l’espace : tester le principe de l’universalité de la chute libre. Avec MICROSCOPE, ce ne seront pas moins que les dernières avancées technologiques qui serviront à prouver ou à réfuter l’un des principes fondamentaux de la physique déjà connu de Galilée. En effet, la chute simultanée dans l’espace de deux masses de natures différentes mais soumises au même champ gravitationnel permettra une mesure bien plus précise qu’une expérience réalisée sur Terre.

Dans le cadre de cette mission d’envergure inédite, ALTEN, collaborateur historique du CNES, s’est vue confier certaines étapes des plus essentielles du processus et ce dans leur totalité : l’Assemblage, l’Intégration et les Tests (850 procédures de tests ont été nécessaires) sur les pièces du satellite.

Afin de pouvoir réaliser à bien cette mission, qui a duré près de 2 ans et demi, et ce transfert de responsabilité de la part du CNES, toutes les disciplines de l’ingénieur ont été sollicitées : mécanique, électronique, management de projet… C’est la capacité reconnue d’ALTEN pour gérer de A à Z des projets appelant à des compétences multidisciplinaires qui a su faire la différence auprès du CNES. La flexibilité et la réactivité des équipes ALTEN ont aussi permis de faire face à la montée des cadences durant les derniers mois du projet, notamment grâce à une organisation en 3X8, et de terminer avec un jour d’avance ! Et ce n’est pas tout à fait fini, puisqu’une équipe d’ingénieurs d’ALTEN sera présente au Centre Spatial Guyanais pour assurer des opérations de surveillance jusqu’au tir et aura donc la chance de participer au décollage de la fusée Soyouz.

A la conquête de l’espace, ALTEN accompagne les acteurs clés de l’aérospatial dans leur politique d’industrialisation

Partenaire du CNES depuis 2000, ALTEN a notamment eu l’occasion de travailler sur quelques-uns des projets les plus emblématiques du secteur aérospatial, notamment sur le micro-satellite Picard en 2010 qui fut lancé pour étudier l’activité solaire sur le climat terrestre. En parallèle de MICROSCOPE, ALTEN a travaillé sur un autre satellite scientifique, TARANIS, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année et se consacrer à l’observation des phénomènes orageux dans l’atmosphère terrestre.

Le volet scientifique n’est pas le seul secteur qui connait actuellement une forte poussée dans le monde des satellites. Les prochaines années vont en effet être cruciales pour les programmes de développement de satellites télécoms qui rentrent dans une véritable dynamique industrielle jusque-là sans précédent, notamment avec le lancement de véritables constellations de centaines de satellites communiquant entre eux.

ALTEN aura bien évidemment un rôle à jouer auprès des nombreux lanceurs et fabricants à travers le monde. Très bien implanté dans le bassin historique toulousain, le pôle aérospatial ALTEN connait un véritable développement sur le territoire français, notamment en région parisienne et dans le Sud.

Avec actuellement 350 ingénieurs spécialisés, ALTEN poursuit sa belle dynamique dans l’un des secteurs les plus porteurs de l’industrie française.

À propos d’ALTEN

Leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies (ICT), ALTEN réalise des projets de conception et d’études des grands comptes industriels, télécoms et tertiaires (les Directions Techniques et les Directions des Systèmes d’Information). Créé en 1988, présent dans 20 pays, le Groupe ALTEN a réalisé un chiffre d’affaires de 1,54 milliard d’euros en 2015 et compte 20 400 collaborateurs, dont 88% sont des ingénieurs de haut niveau.

Références clients : Airbus, Total, Volvo, Safran, Orange, Alstom, PSA, Renault, Bouygues, SFR, EDF, Volkswagen, BMW, BNP Paribas, Thales, Société Générale, Technip, ENGIE, CNES…

Pour toutes informations : www.alten.fr

Source : ALTEN

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Le satellite radar Sentinelle 1B rejoint son jumeau déjà en orbite

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Sentinelle 1B, deuxième satellite de la mission Sentinelle 1, a été lancé ce jour pour
contribuer à l’amélioration de la « vision radar » du programme européen de surveillance de
l’environnement Copernicus.

Sentinelle 1B a quitté le port spatial de l’Europe à Kourou (Guyane française), à bord d’un Soyouz, à  21 h 02 TU (23 h 02 heure de Paris), et s’est séparé de l’étage supérieur Frégate du lanceur 23 min 35 s plus tard. Il va rejoindre son jumeau, Sentinelle 1A, afin de fournir des informations utiles à de nombreux services, depuis la surveillance des glaces de mer polaires jusqu’au suivi des affaissements de terrain, en passant par la gestion de catastrophes naturelles comme les inondations. « Le lancement de Sentinelle 1B constitue une nouvelle étape importante car il s’agit de la première constellation mise en place pour Copernicus », explique le Directeur général de l’ESA, Jan Woerner. « Placés sur la même orbite à 180 degrés l’un de l’autre, ils pourront assurer une couverture optimale et fournir des données à des services qui vont changer fondamentalement notre façon de gérer l’environnement ». Les deux satellites sont équipés d’un radar de pointe qui peut prendre des images de la surface de la Terre à travers les nuages et la pluie, de nuit comme de jour. Pendant le lancement, l’antenne radar du 12 mètres du satellite et ses deux panneaux solaires de 10 mètres étaient repliés pour pouvoir loger dans la coiffe protectrice du Soyouz. Ils sont maintenant en cours de déploiement, selon une séquence délicate qui durera environ 10 heures. L’équipe de contrôleurs du Centre européen d’opérations spatiales de l’ESA installé en Allemagne pourra ensuite vérifier que tout fonctionne correctement et prononcer la recette du satellite en vue de son exploitation. Volker Liebig, Directeur des Programmes d’observation de la Terre de l’ESA, déclare : « Nous avons obtenu des résultats exceptionnels avec Sentinelle 1A. Il y a deux semaines seulement, par exemple, ce satellite a photographié de grands icebergs se détachant de la barrière de glace de Nansen, dans l’Antarctique ». « Comme l’Antarctique va entrer dans l’hiver et que la durée d’éclairement va se réduire, les images radars sont indispensables pour connaître les changements qui vont se produire ». « Avec Sentinelle 1B en orbite, nous allons disposer de deux fois plus de données et d’une couverture mondiale en six jours ». « Il s’agit du quatrième satellite que nous avons lancé pour le programme Copernicus en tout juste deux ans ; Sentinelle 1B est particulier puisqu’il vient compléter la constellation Sentinelle 1 ». Le lancement de Sentinelle 1B a également donné la possibilité à d’autres petits satellites d’être mis en orbite. Trois CubeSats ont en effet bénéficié du lancement de ce jour. Ces satellites de taille réduite, mesurant chacun 10x10x11 cm, ont été mis au point par des équipes d’étudiants dans le cadre du programme « Fly Your Satellite » géré par le Bureau Éducation et Gestion des connaissances de l’ESA en étroite coopération avec des universités européennes. Ces CubeSats sont les suivants : OUFTI-1 de l’Université de Liège (Belgique) ; e-st@r-II de l’Institut polytechnique de Turin (Italie) ; et AAUSat-4 de l’Université d’Aalborg (Danemark). « Ce programme joue un rôle important car il aide à former la future génération de scientifiques et d’ingénieurs, en transférant les connaissances de l’ESA en matière de conception, de fabrication, d’essais, de lancement et d’exploitation de satellites », explique Piero Galeone, Chef de l’Unité Enseignement supérieur à l’ESA. « Ainsi, nous contribuons à former les acteurs du spatial de demain en permettant aux étudiants d’expérimenter la totalité du cycle de vie d’un véritable projet spatial conforme aux normes de l’ESA. » L’autre satellite qui a bénéficié du lancement de ce jour en tant que charge utile auxiliaire est Microscope, du CNES, l’agence spatiale française.
À propos de l’Agence spatiale européenne L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace. L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier. L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Vingt d’entre eux font également partie de l’Union européenne (UE). L’ESA a mis en place une coopération officielle avec sept autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération. En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus. Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale. Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace.

Pour en savoir plus sur l’ESA : www.esa.int

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Stratégie spatiale européenne Le CNES auditionné au Parlement européen par l’intergroupe Ciel et Espace

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Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a rencontré le mercredi 27 avril à Bruxelles, au cours d’un déjeuner-débat présidé par Franck Proust, les députés européens membres de l’intergroupe Ciel et Espace. Cette rencontre avait pour objectif de présenter la stratégie spatiale française au moment où la Commission européenne s’apprête à définir une stratégie spatiale européenne.

Jean-Yves Le Gall s’est rendu à Bruxelles, le mercredi 27 avril, afin d’y rencontrer les députés européens de l’intergroupe Ciel et Espace, pour présenter la stratégie spatiale française. Cette rencontre s’inscrit dans le cadre de la consultation publique ouverte en vue de l’établissement d’une stratégie spatiale européenne. Cette dernière doit être présentée à la Commission européenne à l’automne par Elżbieta Bienkowska, Commissaire européenne en charge du marché intérieur, de l’industrie, de l’entreprenariat et des PME et à ce titre, responsable de la politique spatiale de la Commission.

Après un rappel des succès de l’Europe spatiale, Jean-Yves Le Gall est revenu sur les changements profonds que connait le secteur spatial, auxquels l’Europe doit faire face. D’une part, l’émergence de nouvelles puissances spatiales qui se distinguent par l’importance et la diversité de leurs efforts et d’autre part, l’apparition du NewSpace aux Etats-Unis, qui met en oeuvre de nouveaux acteurs et de nouvelles activités avec des méthodes et des approches innovantes.

Le Président du CNES a ensuite présenté les points forts de la France et du CNES pour relever ces nouveaux défis. Il a notamment mis en avant la réalisation systématique des programmes du CNES en coopération internationale et la volonté du CNES de poursuivre dans cette voie. Il a ensuite rappelé l’importance de consolider les filières d’excellence, en investissant sur les programmes de nouvelle génération, Ariane 6, NeoSat, IASI-NG, SWOT et THR-NG, tout en préparant l’avenir en particulier avec Merlin et MicroCarb pour faire face aux enjeux climatiques.

Il est ensuite revenu sur la feuille de route du CNES pour les années 2016-2020 et son Contrat d’Objectifs et de Performance baptisé « Innovation & Inspiration », dont le but est de conforter la place de la France comme acteur majeur du système spatial européen tout en participant à l’avènement du NewSpace. A cet effet, une Direction de l’Innovation, des Applications et de la Science a été créée au CNES.

Jean-Yves Le Gall a finalement conclu : « Soyons ouverts, recherchons les meilleures idées et les meilleurs partenariats, travaillons ensemble autour des grands projets fédérateurs qui nous rassemblent, pour que les succès de demain soient ceux de l’Europe, ceux de notre industrie créatrice d’emplois et de richesses et ceux de la science portée au meilleur niveau mondial. En deux mots, faisons preuve d’Innovation et d’Inspiration ! »

Source : CNES

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EGNOS: des satellites pour mieux se repérer dans les airs

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Les avions et les hélicoptères utilisent la navigation par satellite depuis des décennies, mais parfois, le signal GPS n’est pas assez précis. Dans cette édition, nous voyons comment le système européen de positionnement EGNOS entend régler ce problème. Il prête déjà main forte à des équipes de secours aérien au Danemark.

On se fie aux systèmes de navigation par satellite pour nous guider sur la route en suivant les indications annoncées pour arriver à destination. Mais le potentiel de tels outils est beaucoup plus vaste. Sur la base des ambulances aériennes à Billund au Danemark, nous allons nous rendre compte qu’ils peuvent être de véritables sauveteurs des airs.

Ce service géré par les ambulances aériennes norvégiennes au Danemark est le premier à utiliser un système satellite européen innovant baptisé EGNOS qui rend le vol plus sûr, notamment en cas de faible visibilité. Or la mauvaise météo est une difficulté de taille dans ce pays: “On a très souvent de la pluie, du brouillard, de la brume et des nuages bas,” insiste Johannes Traberg Christiansen, manager du projet EGNOS au sein de cet organisme de secours.

Alors qu’auparavant, la mauvaise météo empêchait ces équipes d’intervenir sur 300 incidents par an, EGNOS a changé la donne. “Quand on n’avait pas de signal satellite, on n‘était pas capable de transporter un patient à l’hôpital et donc, la personne n‘était pas soignée au mieux, reconnaît Johannes Traberg Christiansen. Or dans ces cas-là, recevoir des soins immédiats et être héliporté à l’hôpital, c’est une question de vie ou de mort,” souligne-t-il.

Grâce à ce nouvel outil, le pilote se fie davantage aux instruments qu’aux repères visuels car le système offre dans toute l’Europe, un positionnement horizontal et vertical plus précis que celui fourni par le signal GPS dont la marge d’erreur peut atteindre cinq mètres.

“Ce nouveau système EGNOS est beaucoup plus précis que le système classique GPS, assure Lars Korsgaard Kvols, pilote en chef au service des ambulances aériennes norvégiennes. Il nous permet de mieux nous approcher du sol et désormais, de voler quand les nuages sont encore plus bas et la visibilité encore plus faible,” précise-t-il.

Source : esa

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L’industrie spatiale européenne est opérationnelle : Accord signé pour la JV Airbus Safran Launchers

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· L’industrie européenne des lanceurs franchit une étape de consolidation décisive
· La finalisation de l’accord est prévue au deuxième trimestre 2016
· La phase 2 du processus est un jalon majeur pour la nouvelle génération de lanceur Ariane 6

Amsterdam/Paris, le 2 mai 2016 – Airbus Group SE (symbole boursier : AIR) et Safran (symbole boursier : SAF) ont signé un accord sur la seconde et dernière phase de constitution de leur joint-venture à 50/50, Airbus Safran Launchers (ASL).

Les deux entreprises travailleront conjointement sur ce programme en apportant leurs actifs industriels dédiés aux lanceurs spatiaux civils et militaires.

La finalisation de l’accord (le « closing ») est prévue au deuxième trimestre 2016, à l’issue des ultimes formalités administratives et réglementaires. Les détails financiers de la transaction seront communiqués à ce moment-là.

Au cours de la première phase de la JV, Airbus Group et Safran ont créé une entité conjointe regroupant leurs contrats respectifs de programmes civils et principales participations de leurs activités lanceurs civils.

Dans cette seconde et dernière phase, les actifs industriels et les lanceurs militaires seront intégrés dans la joint-venture. Airbus Safran Launchers deviendra ainsi une société intégrée pleinement opérationnelle.

Airbus Safran Launchers emploiera environ 8 000 personnes et offrira des solutions compétitives basées sur une famille de lanceurs polyvalents, ultra performants et économiques, en parfaite adéquation avec les besoins des clients à la fois institutionnels et commerciaux. Cet accord garantira ainsi le succès de la filière européenne des lanceurs spatiaux face à une concurrence internationale en croissance.

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Airbus Group est un leader mondial de l’aéronautique, de l’espace et des services associés. En 2015, le Groupe – qui comprend Airbus, Airbus Defence and Space et Airbus Helicopters – a réalisé un chiffre d’affaires de 64,5 milliards d’euros avec un effectif d’environ 136 600 personnes.

Safran est un groupe international de haute technologie, équipementier de premier rang dans les domaines de l’Aéronautique et de l’Espace (propulsion, équipements), de la Défense et de la Sécurité. Implanté sur tous les continents, le Groupe emploie 70 000 personnes pour un chiffre d’affaires de 17,4 milliards d’euros en 2015. Safran occupe, seul ou en partenariat, des positions de premier plan mondial ou européen sur ses marchés. Pour répondre à l’évolution des marchés, le Groupe s’engage dans des programmes de recherche et développement qui ont représenté en 2015 des dépenses de plus de 2 milliards d’euros. Safran est une société cotée sur Euronext Paris et fait partie des indices CAC 40 et Euro Stoxx 50.

Airbus

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Bilan 2015 : une année record pour l’Industrie Française Aéronautique, Spatiale, de Défense et de Sécurité

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Marwan LAHOUD, président du GIFAS, a présenté le mardi 3 mai 2016, les résultats 2015 de l’Industrie Française Aéronautique, Spatiale, de Défense et de Sécurité.

« 2015 a été une année record avec une progression du chiffre d’affaires à 58,3 Md€ (+8,5% à périmètre constant) et une très forte part à l’exportation de 39,4 Md€ (+14%) qui représente 83% du chiffre d’affaires consolidé. Le secteur civil représente 77% du chiffre d’affaires. Notre industrie constitue un pôle d’excellence technologique et économique pour la France, qui génère de la croissance, de l’investissement et des emplois sur tout le territoire. Nous allons poursuivre sur cette voie en donnant la priorité à l’innovation. Toujours précurseur en la matière, le secteur de l’aérospatiale cherche à intégrer encore plus vite les technologies issues d’autres univers, tout autant des grandes que des petites entreprises innovantes, de manière à faire levier à court terme sur les ruptures technologiques» a confié Marwan LAHOUD lors de la présentation des résultats de la profession à la presse.

En termes de commandes, 2015 est une année record avec 78,3 Md€ (+ 2,3% par rapport à 2014). Le carnet de commandes global de la profession représente environ 5 années de production.

« Ces performances permettent à la profession de dégager, une fois de plus, le premier solde excédentaire de la balance commerciale française en 2015 avec +22,2 Mds€ » a souligné le Président du GIFAS qui regroupe aujourd’hui 364 membres, dont 164 équipementiers et 169 PME.

Les sociétés de la Supply Chain française participent à cette croissance et création de valeur avec un chiffre d’affaires estimé de 20,3 Md€ (+10% à périmètre constant) et 15 Md€ de commandes.

« Cette progression traduit le fonctionnement de notre industrie, organisée en une filière cohérente, solidaire, réactive et dynamique, qui associe les équipementiers et les PME à la croissance des maîtres d’œuvre. La Supply Chain est mobilisée comme les donneurs d’ordres par la montée en cadence. Les acteurs de cette Supply Chain française sont aussi fournisseurs de Rang 1 des constructeurs étrangers, ce qui témoigne de leur excellence technologique » a souligné Patrick Daher, Vice-Président du Groupe des Equipements (GEAD) du GIFAS.

Une étude commandée en 2015 par le GIFAS à la Banque de France montre la bonne gestion de la plupart des sociétés de la Supply Chain française.

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2015 est aussi une année record en termes d’emplois avec 185 000 hommes et femmes dans la profession (180 000 en 2014), 11 000 recrutements et 3 000 emplois nets créés.

« Pour la 10ème année consécutive, 2015 a été une année de recrutement pour la profession qui reste particulièrement attachée de pourvoir les métiers de production» a déclaré Marwan LAHOUD.

Les prévisions 2016 sont de l’ordre de 10 000 recrutements avec un solde à nouveau positif de créations nettes d’emplois.

Ces recrutements porteront en particulier sur les techniciens et les opérateurs qualifiés (ajusteurs, monteurs, soudeurs, chaudronniers…).

On note aussi la poursuite de l’effort de formation en alternance avec près de 6 000 jeunes en alternance début 2015 (+50% par rapport à 2010).

Pour améliorer encore la compétitivité de ses PME, le GIFAS a mis en place un grand programme de formation et de conseil : « Performances industrielles » qui a donné des résultats positifs avec un co-investissement Etat-Industrie.
« Ce programme connaît un grand succès dans 15 régions de France », souligne Marwan LAHOUD, « avec à ce jour 406 PME et 69 donneurs d’ordres impliqués. Nous souhaitons passer à la phase 2 pour approfondir l’excellence française. »

Evoquant le niveau élevé de R&D « qui est maintenu au niveau élevé de 14% du chiffre d’affaires » (70% sont autofinancés par les industriels), le président a déclaré que « cet investissement conforte l’avenir du secteur en portant la France à la pointe de l’innovation au niveau mondial. Aussi, le co-investissement Etat-Industrie est d’une importance vitale avec le PIA ».

Le président du GIFAS a ensuite évoqué l’environnement, « une priorité pour la profession ». Rappelant les efforts faits en 50 ans en matière de réduction de consommation de carburant et donc d’émission de CO2 (-80%), de bruit (réduction d’un facteur 10) et d’émission d’oxyde d’azote (division par 4), il constate que le transport aérien a contenu à seulement 2 % ses émissions de gaz à effet de serre, en dépit de sa croissance extraordinaire ces 20 dernières années. Parmi les réponses françaises pour relever ces défis environnementaux figurent les programmes de démonstrations technologiques du Conseil pour la Recherche Aéronautique Civile. Face aux enjeux majeurs posés par le défi climatique à l’aéronautique, il souhaite la réussite de l’Assemblée Générale de l’OACI (Organisation de l’Aviation Civile Internationale) en septembre 2016.

Marwan LAHOUD a ensuite insisté sur les atouts du secteur spatial face aux nouveaux concurrents. L’industrie spatiale manufacturière française occupe une position de leader en Europe mais le maintien de notre compétitivité passe par une concertation étroite au sein de la filière et du Comité de concertation Etat-Industrie sur l’Espace et par la réussite d’Airbus Safran Launchers, notamment dans la perspective de la réunion ministérielle de l’Agence Spatiale Européenne à la fin de l’année où seront prises des décisions structurantes pour la filière lanceur.

Marwan LAHOUD a souligné les initiatives de la filière spatiale visant à développer de nouveaux services et des applications utilisant les données satellitaires de manière à réaliser des symbioses, notamment entre l’univers spatial et le numérique.

Autre atout : l’industrie française est devenue un partenaire incontournable des missions spatiales les plus ambitieuses. Par exemple, la sonde Exomars qui poursuit actuellement son long voyage spatial de presque 500 millions de km vers la planète rouge a été fabriquée pour partie avec succès par Thales Alenia Space ; quant à  Airbus Defence and Space, il développe le premier rover européen, lequel permettra  de chercher sous la surface de Mars d’éventuelles traces de vie, passée ou présente.

En conclusion, Marwan LAHOUD a rappelé que « l’industrie aéronautique et spatiale française est un pôle d’excellence économique, d’innovation, un secteur créateur d’emplois, dont les hommes et les femmes représentent son atout le plus précieux ».

Finalement, les succès de demain reposent sur la pérennité des compétences, les choix stratégiques décidés en matière de R&D et la volonté de l’Etat de poursuivre sur la voie du co-investissement.

GIFAS

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De Daejeon 2016 à Marseille 2018 – Le CNES partenaire puis organisateur de SpaceOps

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La 14ème conférence SpaceOps (International Conference on Space Operations) a eu lieu du lundi 16 au vendredi 20 mai à Daejeon, en Corée. Organisé par l’AIAA (American Institute of Aeronautics and Astronautics) et le KARI (Korea Aerospace Research Institute), SpaceOps avait cette année pour thème « Expanding the Space Community ». L’événement fut aussi l’occasion d’un passage de relais entre le KARI et le CNES et entre Daejeon et Marseille, puisque la cité phocéenne accueillera en 2018, la prochaine édition de SpaceOps.

SpaceOps est un forum technique dédié à la communauté des opérations spatiales, qui s’intéresse aux technologies, aux méthodes et aux outils les plus innovants du secteur. L’édition 2016, sur le thème « Expanding the Space Community » fut l’opportunité de partager expériences, challenges et solutions innovantes avec toute la communauté spatiale internationale, qu’il s’agisse d’évoquer les programmes des années à venir, de se pencher sur les missions d’exploration « low cost » ou d’encourager l’engagement dans le secteur spatial de pays en voie de développement ou de nouveaux acteurs. Enfin, SpaceOps permet de rassembler le réseau des experts en opérations spatiales, qu’ils soient scientifiques, responsables d’agence ou industriels.

Le CNES était concerné à plusieurs titres par cette édition 2016 de SpaceOps, d’autant plus qu’en 2018, la prochaine édition se déroulera à Marseille. A cet égard, c’est le CNES qui a remis, jeudi 18 mai, « l’International SpaceOps Lifetime Achievement Medal » à Christopher C. Kraft. Ce dernier est un véritable pionnier qui a développé de nombreux concepts, les pierres fondatrices du vol habité et des contrôles de mission de la NASA, qui continuent d’être utilisées aujourd’hui par les équipes qui gèrent les opérations spatiales internationales. Et c’est le Président du CNES, Jean-Yves Le Gall, qui a clôturé l’évènement et qui à cette occasion, a mis à l’honneur l’excellence du partenariat entre la France et la Corée et la réussite de cette édition 2016 de SpaceOps ainsi que le NewSpace, ou plutôt le SmartSpace comme il aime à le qualifier, un espace où les systèmes spatiaux se miniaturisent et deviennent plus modulaires et plus flexibles. Il a aussi évoqué l’un des sujets les plus importants du moment et des années à venir, le rôle du spatial dans la défense du climat, moins d’une semaine après qu’a été adoptée la Déclaration de New Delhi.

Jean-Yves Le Gall s’est aussi vu passer le relais de SpaceOps par le KARI, puisque c’est la France et plus précisément Marseille qui accueillera, en 2018, le prochain SpaceOps, un honneur pour la communauté spatiale française. A cette occasion, il a déclaré : « Je suis particulièrement heureux d’avoir pu être parmi vous pour cette édition 2016 de SpaceOps. Parce que nos amis coréens, avec qui nous coopérons depuis de longues années de façon exemplaire, l’ont organisée de main de maître. Et surtout parce que c’est avec fierté et émotion que j’emporte avec moi, comme le veut la tradition, le drapeau de SpaceOps, puisque nous organiserons en 2018, la prochaine édition à Marseille, ce qui est pour la France et le CNES un très grand honneur. »

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14 satellites pour la constellation Galileo

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14 satellites pour la constellation Galileo : « et pourtant, elle tourne ! »

Nommé en hommage à l’astronome qui a déterminé la véritable position de la Terre dans le système solaire, Galileo, futur système européen de navigation satellitaire pour le XXIe siècle, dispose depuis le double lancement d’aujourd’hui, de 14 satellites en orbite.

Embarqués sur un lanceur Soyouz exploité par Arianespace, les satellites Galileo 13 et 14 ont décollé ensemble depuis la Guyane française à 8 h 48 TU (10 h 48 heure de Paris, 5 h 48 heure de Kourou).

Ce 7e lancement Galileo s’est déroulé exactement comme prévu : les trois premiers étages du lanceur ont placé les satellites en orbite basse sans encombre avant que leur étage supérieur Frégate ne les largue sur leur orbite cible, en moyenne altitude. Ces satellites Galileo jumeaux ont été déployés en orbite à près de 23 500 km d’altitude, environ 3 heures et 48 minutes après la mise à feu. Il s’agira dans les jours à venir de procéder à de minutieux ajustements afin de les placer sur leur orbite opérationnelle finale. Viendra ensuite une phase d’essais à l’issue de laquelle ils intégreront, plus tard dans l’année, la constellation déjà en service.

« Avec ce lancement, réalisé dans les règles de l’art, deux satellites viennent s’ajouter à ce qui est à présent la plus grande constellation satellitaire d’Europe », commente Jan Woerner, le Directeur général de l’ESA. « C’est le rythme régulier atteint par l’industrie européenne pour la fabrication et les essais des satellites Galileo qui l’a rendu possible. » « Avec ce lancement, la moitié des satellites de la constellation européenne Galileo est déjà en place », souligne Paul Verhoef, Directeur Programme Galileo et Activités de navigation de l’ESA. « C’est aussi une étape symbolique puisqu’il s’agit du dernier vol Galileo de Soyouz de l’année, avant le premier lancement, prévu pour l’automne, réalisé avec un lanceur Ariane 5 spécialement conçu pour embarquer non pas 2 mais 4 satellites. « Pendant ce temps, en coulisse, les efforts se poursuivent pour garantir la fiabilité, la sûreté et l’efficacité du système mondial Galileo, y compris de ses stations sol réparties en différents points du globe, en vue de l’ouverture des services opérationnels aux utilisateurs. »

À propos de Galileo Galileo est le système de navigation par satellite à couverture mondiale de l’Europe. Il permettra à ses utilisateurs du monde entier de connaître leur position exacte dans le temps et l’espace de manière très précise et fiable. Une fois complet, le système consistera en 24 satellites opérationnels et l’infrastructure au sol associée pour fournir des services de localisation, navigation et synchronisation. Le programme Galileo appartient à l’UE, qui le finance. La Commission européenne, en sa qualité de responsable de l’ensemble du programme, assure la gestion et la supervision de la mise en œuvre de toutes les activités afférentes. Le déploiement de Galileo, la conception et le développement de systèmes de nouvelle génération ainsi que le développement technique de l’infrastructure sont confiés à l’ESA. Les phases de définition, de développement et de validation en orbite (IOV) du programme Galileo ont été conduites par l’ESA et financées conjointement par l’ESA et la Commission européenne. L’Agence du GNSS européen (GSA) assure la promotion et la sécurité de Galileo. À compter de 2017, elle sera également responsable de l’exploitation de Galileo et de la fourniture des services correspondants. À propos de l’Agence spatiale européenne L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace.

L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier. L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays-Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Vingt d’entre eux font également partie de l’Union européenne (UE). L’ESA a mis en place une coopération officielle avec sept autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération. En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus. Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale. Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace. Pour en savoir plus sur l’ESA www.esa.int

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ActInSpace 2016: succès au rendez-vous

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Edition 2016 d’« #ActInSpace® » Le succès est au rendez-vous !
Le CNES, l’ESA et l’ESA BIC Sud France1 ont organisé les vendredi 20 et samedi 21 mai 2016, le premier Hackathon2 international dans les applications spatiales : ActInSpace®. Organisé en simultané dans 13 pays et 26 villes internationales, dont 12 françaises, ce concours, ouvert à un large public, vise à développer l’entreprenariat, en particulier étudiant, à partir des technologies spatiales.
Pour cette deuxième édition d’ActInSpace®, le succès était au rendez-vous. Près de 800 candidats ont travaillé sur l’un des 79 défis proposés par les organisateurs. Répartis en plus de 180 équipes, les candidats étaient accompagnés et conseillés par des experts du spatial, des experts business, juridiques, créativité, marketing,…. Ces experts ont pu cette année encore apprécier l’enthousiasme, la créativité des candidats et ont, de nouveau, été surpris par la qualité des projets proposés.
Des candidats de tous les horizons se sont présentés ! Près de la moitié des participants venait d’un autre secteur que les sciences de l’ingénieur, public le plus facilement concerné par le spatial. Comme le souhaitaient les organisateurs, créer une entreprise utilisant des technologies spatiales s’est avéré à la portée de tous. Des candidats des lettres, des sciences humaines et architecture beaux-arts ont même poussé la porte d’ActInSpace®. La diversité des projets présentés reflétait cette pluridisciplinarité.
Cette édition a vu aussi une évolution dans le statut des candidats. Les étudiants constituent toujours le corps principal avec 55%, mais 21% étaient de jeunes salariés et 10 % en recherche d’emploi. Notons enfin que près de 25 % des candidats étaient des femmes.
Les meilleurs projets de chaque ville s’affronteront lors des finales nationale, le mardi 28 juin pour la France, et internationale, le mercredi 29 juin au Toulouse Space Show. Mais l’opération ActInSpace va audelà d’une victoire au 1er round du hackathon. En effet, toutes les équipes ayant exposé des projets prometteurs bénéficieront d’un suivi et d’un accompagnement ultérieur, afin de continuer à faire évoluer leur projet, ce qui confère à l’évènement un véritable caractère entrepreneurial, dont tous les participants peuvent profiter.
Plus d’infos sur : www.actinspace.org Informations complémentaires sur : https://entreprises.cnes.fr/fr/web/CNES-fr/11210-actinspace.php
(1) L’ESA BIC Sud France, créé lors du salon du Bourget en 2013, est le seul Business Incubation Center de l’Agence spatiale européenne en France (il en existe 13 autres en Europe). Il est piloté par le Pôle de compétitivité Aerospace Valley en association avec le CNES, et le Pôle de compétitivité Safe. Il regroupe six incubateurs des régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Languedoc Roussillon et PACA : Technopole Bordeaux Technowest, ESTIA Entreprendre, Incubateur Midi-Pyrénées, CEEI Théogone, l’Incubateur BIC Montpellier Méditerranée Métropole et l’Incubateur PACA-Est. Depuis sa création, 24 entrerprises ont été soutenues. Celles-ci doivent exploiter des données spatiales ou réaliser des transferts de technologies du domaine spatial vers d’autres secteurs.

Plus d’infos : www.esa-bic.fr
(2) Hackathon évènement organisé par la NASA et lié au domaine spatial où des développeurs se réunissent pour faire de la programmation informatique collaborative, sur plusieurs jours.

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ARIANESPACE : LANCEMENT RÉUSSI D’EUTELSAT 65 WEST A POUR LA DESSERTE DE L’AMERIQUE LATINE

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Arianespace a lancé avec succès le satellite EUTELSAT 65 West A pour Eutelsat Communications. Ce deuxième lancement de l’année a eu lieu le 9 mars à 02h20 (heure de Kourou) depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), en présence de M. Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche.

 

Cette mission marque le 71e succès consécutif du lanceur lourd Ariane 5. Ce deuxième lancement de l’année consolide l’atteinte de l’objectif opérationnel que s’est fixée Arianespace pour 2016 : réaliser jusqu’à 12 lancements, dont 8 vols d’Ariane 5.

 

ARIANESPACE ET EUTELSAT, PARTENAIRES HISTORIQUES

Arianespace accompagne Eutelsat depuis 1983, année de la mise en orbite d’Eutelsat-1 F1.

Eutelsat est l’un des tout premiers opérateurs mondiaux de satellites de télécommunications. Avec une flotte de 40 satellites, Eutelsat commercialise de la capacité auprès d’un portefeuille de clients constitué de télédiffuseurs, d’associations de télédiffusion, d’opérateurs de bouquets de télévision, de fournisseurs de services vidéo, de données et d’accès Internet, d’entreprises et d’administrations.

Avec le lancement d’EUTELSAT 65 West A, c’est plus de la moitié des satellites de l’opérateur EUTELSAT qui a été lancée par Arianespace. Trois autres satellites d’Eutelsat seront lancés par Ariane 5, faisant de cet opérateur l’un des clients les plus importants d’Arianespace.

 

UN LANCEMENT AU SERVICE DES AMERIQUES

 EUTELSAT 65 West A est un satellite tri-bande qui couvrira l’Amérique latine et le Brésil.

Sa couverture en bande Ku portera la croissance de la télévision à destination des foyers équipés de paraboles pour la réception de chaînes numériques et en HD ; elle facilitera la connectivité des entreprises en Amérique centrale, dans les Caraïbes, dans la région andine et au Brésil.

Sa large couverture transatlantique en bande C est conçue pour assurer des liaisons de contribution et des services de distribution vidéo.

Enfin, sa charge utile multifaisceaux en bande Ka permettra de développer les services d’accès Internet à travers l’Amérique latine, et notamment au Brésil.

En 2016, 1/3 des satellites géostationnaires lancés par Arianespace aura pour mission de desservir les Amériques, région où la perspective des Jeux Olympiques de Rio constitue un facteur significatif de croissance.

OBJECTIF OPERATIONNEL 2016 PORTÉ À 12 LANCEMENTS

En réalisant une deuxième Ariane dès le 9 mars, Arianespace est bien positionnée pour atteindre son objectif de réaliser jusqu’à 8 lancements d’Ariane 5 en 2016 : en plus des 2 lancements simples déjà effectués (Intelsat 29e et EUTELSAT 65 West A), 5 lancements doubles et une Ariane 5 ES pour Galileo (avec 4 satellites) sont ainsi programmés.

Deux missions du lanceur moyen Soyuz et deux du lanceur léger Vega devraient compléter cette année opérationnelle, pour un total porté à 12 lancements. Compte tenu de la disponibilité confirmée des satellites construits par OHB, la Commission Européenne a en effet décidé d’accélérer le déploiement de la constellation Galileo en ajoutant un lancement avec Soyuz en mai 2016.

Quelques instants après l’annonce de l’injection en orbite d’EUTELSAT 65 West A, Stéphane Israël, Président Directeur Général d’Arianespace, a déclaré : «Ce soir, Arianespace vient de lancer son 525esatellite. Nous sommes heureux et fiers de l’avoir fait en présence de M. Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat en charge de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, pour le compte d’Eutelsat, opérateur européen avec lequel nous sommes partenaires depuis le début des années 1980. Je tiens à remercier Eutelsat pour sa confiance renouvelée, et tout particulièrement Michel de Rosen au moment où il quitte la direction opérationnelle de l’entreprise, désormais confiée à Rodolphe Belmer.

Je me réjouis également de voir qu’Ariane 5 poursuit son palmarès éclatant avec une 71e réussite consécutive. Je félicite les équipes industrielles en charge de la production d’Ariane 5 sous la conduite de notre Prime, Airbus Safran Launchers. Je remercie également l’ESA, maître d’ouvrage du programme Ariane, notre partenaire du CNES-CSG et les salariés de la base spatiale, toujours à nos côtés pour de nouveaux succès. Bravo enfin à l’ensemble des équipes d’Arianespace, mobilisées en 2016 pour un nouveau record opérationnel. »

 

 

EUTELSAT 65 West A avait une masse de 6 564 kg au décollage et sa durée de vie est de plus de 15 ans.

Il fournira depuis sa position orbitale à 65° Ouest, 15 répéteurs en bande C (en équivalent 36Mhz), 24 répéteurs en bande Ku (en équivalent 36Mhz) et jusqu’à 24 faisceaux en bande Ka.

EUTELSAT 65 West A est construit par SSL (Space Systems Loral) sur la base d’une plateforme 1300. Il est la 53eplateforme de ce constructeur à être lancée par Arianespace.

12 autres satellites SSL sont dans le carnet de commande d’Arianespace : Azerspace-2/IS-38, BRISAT, BSAT-4a, ECHOSTAR XVIII, Intelsat 36, JCSAT 15, NBNCo-1B, STAR ONE D1 et SKYSAT (4 satellites Skybox).

 

Capture d’écran 2016-03-09 à 10.42.02

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71ème succès d’affilée pour Ariane 5

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Mercredi 9 mars, Ariane 5 a parfaitement réussi sa mission après son lancement depuis le Centre Spatial Guyanais, port spatial de l’Europe, en mettant en orbite le satellite de télécommunications EUTELSAT 65 West A, de l’opérateur EUTELSAT. Le lanceur européen signait ainsi son 71ème succès d’affilée depuis 2003, en présence de Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.

D’une masse au lancement de 6,5 tonnes, EUTELSAT 65 West A est un satellite de télécommunications, construit par Space Systems Loral pour le compte de l’opérateur EUTELSAT. EUTELSAT 65 West A, satellite de télécommunications tri-bande, a pour objectif d’offrir, en Amérique centrale, dans les Caraïbes, les Andes et au Brésil, une offre croissante de services de télévision HD, de proposer aux entreprises une meilleure connectivité et d’assurer des liaisons et des services de distribution vidéo. Il permettra aussi d’étoffer les services Internet disponibles et opèrera en bandes C, Ku et Ka. Le satellite a une durée de vie estimée à plus de 15 ans et il sera positionné sur une position orbitale à 65° Ouest.

À l’issue de ce lancement, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, a déclaré : « Ce nouveau succès d’Ariane 5 permet à notre lanceur d’afficher aujourd’hui 71 succès d’affilée, ce qui réaffirme qu’il est la référence mondiale en matière de mise en orbite de satellites. Je suis particulièrement heureux que ce lancement ait pu être réalisé en présence de Thierry Mandon, Secrétaire d’Etat chargé de la Recherche et de l’Enseignement supérieur, qui a ainsi pu voir, traduite en actes, l’excellence française et européenne en matière d’accès à l’espace. C’est aussi une nouvelle occasion de féliciter toutes les équipes auxquelles nous devons cette réussite, celles de l’ESA, d’Arianespace, de l’ensemble de l’industrie spatiale et d’EUTELSAT. Je remercie et je félicite aussi les équipes du CNES, à la Direction des Lanceurs et au Centre Spatial Guyanais, qui ont réussi ce nouveau lancement d’Ariane 5. »

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Le CNES soutient Women In Aerospace – Europe

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L’événement annuel de Women In Aerospace – Europe (WIA-E), présidé par Simonetta Di Pippo, s’est déroulé, en présence de Jean-Yves Le Gall, Président du CNES, le mardi 22 mars à Paris, dans le cadre du Spring Meeting de l’IAF (International Astronautical Federation), qui se tient au Centre de Conférences CAP 15, du mardi 22 au jeudi 24 mars.

 

Women In Aerospace – Europe (WIA-E) est une association à but non lucratif, fondée en 2009 par Simonetta di Pippo, alors Directrice des Vols habités à l’ESA et Claudia Kessler, CEO de He Space. WIA-E vise à assurer une représentation équilibrée des femmes à tous les niveaux dans le secteur aérospatial, à s’assurer que les postes de direction leurs soient ouverts, à stimuler l’intérêt des jeunes filles pour la science et à communiquer sur l’importance du spatial dans notre vie quotidienne. Composé de femmes et d’hommes, WIA-Europe fait partie du réseau mondial WIA. Ce groupement créé aux Etats-Unis s’est rapidement étendu à d’autres régions comme l’Europe, le Canada ou encore l’Afrique du Sud, ainsi que l’Asie et l’Amérique Latine prochainement.

 

Pour cette nouvelle rencontre de WIA-E, qui s’inscrit une nouvelle fois dans le cadre du Spring Meeting de l’IAF, l’accent a été mis sur la place et le rôle des femmes dans les entreprises du secteur aérospatial, avec le sujet « A European Aerospace Sector with an Inclusive Representation on all Levels ». Après une présentation effectuée par Simonetta di Pippo et Kiyoshi Higuchi, Président de l’IAF, Jean-Yves Le Gall, Président du CNES et Incoming President de l’IAF, a pris la parole, ainsi que Johann-Dietrich Wörner, Directeur Général de l’ESA, Pascale Ehrenfreund, Présidente du Directoire du DLR, l’agence spatiale allemande et Roberto Battiston, Président de l’ASI, l’agence spatiale italienne. Lors de ces échanges, il a été particulièrement question de la diversité hommes-femmes dans l’organisation professionnelle et de son importance pour tendre vers une meilleure optimisation, une notion sur laquelle le Président du CNES est revenu, précisant que la future feuille de route de l’IAF, Connecting @ll Space People, lui donnera tout son sens en instaurant le principe des 3-G (Geography, Generation and Gender) au sein de l’IAF et du secteur spatial.

 

Jean-Yves Le Gall a ainsi déclaré « Mettre en place une représentation femmes-hommes la plus équilibrée possible est aujourd’hui une véritable priorité dans notre secteur. Au-delà des aspects légaux qui régissent aujourd’hui la parité, favoriser la diversité des genres, c’est avant tout assurer un environnement de travail équilibré et diversifié, mais aussi susciter des vocations et motiver les femmes à s’engager encore davantage dans les études aérospatiales et à les encourager à viser les plus hautes fonctions dans notre secteur. WIA-E et l’IAF ont à ce titre le même objectif, encourager la diversité en termes d’emplacement géographique, de génération et de genre. »

 

 

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Arianespace met en place une nouvelle organisation et renforce son comité exécutif

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Arianespace met en place une nouvelle organisation et renforce son comité exécutif

 

Pour mieux répondre aux exigences d’une concurrence en profonde mutation, Arianespace fait évoluer son organisation. Quatre nouveaux membres viennent rejoindre le comité exécutif dans lequel sont désormais représentées toutes les fonctions de l’entreprise.

La nouvelle organisation d’Arianespace a pour objectif d’améliorer l’efficacité globale de l’entreprise et de clarifier les rôles et les responsabilités de chaque direction. Aux côtés du plan de compétitivité de la filière lancé en 2014 et dans la perspective d’Ariane 6 et de Vega C, elle sera un levier pour Arianespace dans son ambition de rester le leader mondial du transport spatial commercial tout en continuant de garantir à l’Europe un accès indépendant à l’espace.

La nouvelle organisation renforcera notamment le pilotage des affaires avec la création d’une Direction des Missions responsable de la tenue des engagements de la société en termes de qualité, de coûts et de délais, aussi bien vis-à-vis de ses clients que vis-à-vis de ses actionnaires.

Elle prend pleinement en compte le fait qu’Arianespace opère non plus un seul mais trois lanceurs (Ariane 5, Soyuz depuis 2011 et Vega depuis 2012), avec un objectif cible de 12 lancements par an.

Arianespace compte désormais quatre directions opérationnelles :

  • Direction Commerciale
  • Direction des Missions
  • Direction Ingénierie et Opérations
  • Direction Technique et Qualité.

Et trois directions transverses :

  • Direction Administrative et Financière
  • Direction des Ressources Humaines
  • Direction de la Communication et de la Marque.

Sous l’autorité de son PDG, Stéphane Israël, le COMEX d’Arianespace est composé de sept membres (les nouveaux membres sont signalés par *) :

  • Jacques Breton, Directeur Commercial
  • Luce Fabreguettes, Directrice des Missions*
  • Louis Laurent, Directeur Ingénierie et Opérations
  • Roland Lagier, Directeur Technique et Qualité*
  • Michel Doubovick, Directeur Administratif et Financier
  • Philippe Nicolaï, Directeur des Ressources Humaines*
  • Isabelle Veillon, Directrice de la Communication et de la Marque*.

 

Arianespace a parallèlement procédé aux nominations suivantes :

  • Bruno Gérard : Directeur de l’Etablissement de Guyane
  • Marino Fragnito : Directeur de la Business Unit Vega au sein de la Direction des Missions. Marino Fragnito sera amené à participer au COMEX d’Arianespace quand celui-ci abordera les enjeux stratégiques liés à Vega.

 

« L’évolution de l’organisation d’Arianespace participe des initiatives que nous avons prises pour demeurer le leader du transport spatial commercial dans un environnement concurrentiel en profonde mutation. » a déclaré Stéphane Israël, Président-Directeur Général d’Arianespace. « Cette organisation a été conçue pour rendre plus efficace encore la commercialisation et l’exploitation de nos trois systèmes de lancement. Quatre directions opérationnelles seront soutenues par trois directions transverses, dont les périmètres, objectifs et responsabilités sont clairement établis. Elargi à l’ensemble des métiers et des fonctions de l’entreprise, le comité exécutif verra ainsi son rôle de pilotage renforcé ».

 

Photos disponibles sur demande.

 

 

BIOGRAPHIES des membres du comex

 

Senior Vice-President, Sales & Business Development

Jacques Breton est Directeur Commercial depuis 2009. Il a pour mission de commercialiser les solutions de lancement et de définir les besoins futurs du marché.

Il a rejoint Arianespace en 1985 en qualité de Chef du Département support technique de la Direction Commerciale. A ce titre, il a participé aux débuts de la société Starsem, chargée de l’exploitation commerciale du lanceur Soyuz à Baïkonour, en tant qu’Adjoint au Directeur Technique et Industriel. Il rejoint ensuite en 1999 la filiale américaine d’Arianespace située à Washington DC comme « Director of Engineering », où il assure l’interface technique avec les clients et les constructeurs et contribue à la stratégie commerciale sur la zone. De retour à Evry, il prend la tête de la Division chargée du support technique et du développement commercial, à la Direction Commerciale.

Jacques Breton avait débuté sa carrière aux Avions Marcel Dassault-Bréguet Aviation en 1980.

Diplômé de l’Ecole Nationale Supérieure des Arts et Métiers, il a suivi une spécialisation en aéronautique à l’Ecole Spéciale des Travaux Aéronautiques.

 

 

Senior Vice-President, Missions

Luce Fabreguettes a été nommée Directrice des Missions en avril 2016. A ce titre, elle est responsable de la réalisation des services de lancement pour le compte des clients d’Arianespace et s’assure d’une exploitation équilibrée des trois systèmes de lancement de la gamme : Ariane 5, Soyuz et Vega.

Luce Fabreguettes a rejoint Arianespace en 2005 en tant que Chef de Projet au sein de la Direction Commerciale avant de prendre la responsabilité du programme Vega en 2007 pour préparer l’arrivée du lanceur dans la gamme Arianespace. De 2009 à mars 2016, elle était Directrice du Développement Commercial d’Arianespace.

Luce Fabreguettes a débuté sa carrière en 1990 chez Aerospatiale, où elle a occupé diverses fonctions d’ingénierie, de management de programme et d’équipe, notamment sur le lanceur Ariane 5. Basée à Rome en 1998-1999, elle a contribué à la création de Vegaspazio, co-entreprise entre Aerospatiale-Matra et Fiat Avio, en charge de développer le lanceur léger Vega. De retour à Paris en 2000, elle a rejoint Starsem, la société en charge de commercialiser le lanceur Soyuz opéré à Baïkonour.

Elle est diplômée de l’Ecole Centrale de Lyon et détient un Master de l’Université de Salford (Royaume-Uni).

 

Senior Vice-President, Engineering and Operations

Louis Laurent a été nommé Directeur Ingénierie et Opérations en avril 2016. A ce titre, il est responsable des activités d’ingénierie et des opérations pour la réalisation des services de lancement commercialisés par la société. Il est également chargé de préparer l’exploitation des futurs systèmes de lancement. Il était précédemment (depuis 2008) Directeur des Programmes.

Sa carrière a été entièrement consacrée au secteur spatial. D’abord au Centre National d’Etudes Spatiales dans des activités de développement et de mise au point du lanceur Ariane 5, puis de 1995 à 1999 à Washington en tant qu’attaché pour les questions spatiales à l’Ambassade de France. A son retour en Europe, il a rejoint Arianespace en tant que Directeur des Affaires Internationales. En 2003, il avait pris en charge la Direction des Développements de la société qui s’était lancée dans une stratégie de diversification avec en particulier la mise en place à côté d’Ariane 5 d’un pas de tir pour le lanceur russe Soyuz et l’installation d’un lanceur pour petites charges utiles Vega.

Il est diplômé de l’Ecole polytechnique (1985), de SUPAERO (1987) et de l’Institut d’Etudes Politiques de Toulouse (1987).

 

 

Senior Vice-President, Chief Technical Officer

Roland Lagier a été nommé Directeur Technique et Qualité en avril 2016. Il a pour mission, dans sa fonction de CTO (Chief Technical Officer), de garantir l’aptitude au vol du système de lancement pour chaque mission opérée par Arianespace. Il atteste également de la qualité des différents systèmes de lancement et s’assure de la cohérence de l’ensemble des processus de la société en mettant en œuvre la politique qualité de la société.

Roland Lagier a débuté sa carrière en 1982 chez Aerospatiale (aujourd’hui Airbus Defence and Space) et a rejoint Arianespace en 1997 en tant que Chef du Département Environnement et Structures. En 1999, il devient Chef de Division Systèmes en charge des analyses de mission et de la production des parties hautes des lanceurs. En 2010, Roland Lagier est nommé Directeur Technique, Adjoint du Directeur Technique Central, l’assistant dans sa mission de garantie de la cohérence et de la viabilité technique des systèmes de lancements Ariane, Soyuz et Vega opérés par Arianespace.

Il est diplômé de l’école d’ingénieurs IPSA.

 

Senior Vice President, Chief Financial Officer

Michel Doubovick a été nommé Directeur Administratif et Financier en janvier 2016. Il est responsable du pilotage administratif et financier de l’entreprise et des relations avec les actionnaires. De 2012 à 2016, il exerçait les fonctions de Directeur Financier. Il avait rejoint Arianespace en 2006 en tant que Directeur des Affaires institutionnelles.

Michel Doubovick a débuté ses activités professionnelles en 1992 au Centre National d’Etudes Spatiales (CNES) en qualité de responsable des relations avec la Russie et les pays issus de l’Union soviétique, avant de contribuer à la définition et la mise en oeuvre de la stratégie de développement des relations du CNES avec la NASA et les agences spatiales russe et japonaise. En 1998, il a rejoint Starsem, filiale euro-russe d’Arianespace chargé de l’exploitation commerciale du lanceur Soyuz où il a été en charge des relations institutionnelles avant de devenir, en 2002, Directeur Administratif et Financier de Starsem.

Il est diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris et titulaire d’un troisième cycle de sciences politiques.

 

Senior Vice-President, Human Resources

Philippe Nicolaï est Directeur des Ressources Humaines depuis 2009. A ce titre, il est responsable de la définition et de la mise en œuvre de la politique de recrutement, de la gestion des talents et des rémunérations ainsi que du développement des compétences (mobilité, affectations, formations…) et de la négociation des accords sociaux avec les représentants du personnel et les syndicats.

Depuis 1985 Philippe Nicolaï a effectué toute sa carrière dans le domaine des Ressources Humaines et a occupé plusieurs fonctions au sein d’entreprises industrielles ou de services.

Il est titulaire d’une maîtrise de droit.

 

 

Senior Vice-President, Brand and Communications

Isabelle Veillon a été nommée Directrice de la Communication et de la Marque en avril 2016. A ce titre, elle est responsable de la stratégie de marque d’Arianespace ainsi que de la communication interne et externe de l’entreprise. Elle exerçait, depuis mai 2014, les fonctions de Directrice de la Communication.

Avant de rejoindre Arianespace, Isabelle Veillon avait effectué toute sa carrière en agences où elle avait développé une expertise de haut niveau auprès de nombreux clients français et internationaux, plus particulièrement dans le secteur des hautes technologies. De 2012 à 2014, elle occupait le poste de Directeur général adjoint de l’agence de communication corporate Burson-Marsteller i&e, après avoir été, de 2004 à 2011, Directeur général puis Directeur exécutif de i&e.

Ancienne élève de l’Ecole Normale Supérieure, Isabelle Veillon est agrégée de Lettres Modernes. Elle a  enseigné à l’Ecole de la Communication de Sciences Po Paris de 2009 à 2012.

 

autres BIOGRAPHIES

 

Vice President Arianespace in French Guiana

Bruno GERARD a été nommé Directeur de l’Etablissement Arianespace en Guyane en avril 2016. Il est responsable des trois ensembles de lancement Ariane 5, Soyuz et Vega.

Bruno GERARD a rejoint la société en 1986 en tant qu’ingénieur spécialiste des étages à ergols stockables des Ariane 2 et 3 lancées depuis l’ensemble de lancement N°1. Il a ensuite assumé les responsabilités de chef de section, chef de département, chef de mission puis chef de division dans les opérations Ariane 4 puis Ariane 5 sur les ensembles de lancement N°2 et N°3. En tant que chef de projet Arianespace il a pris part à l’installation du lanceur Soyuz en Guyane, dont le premier lancement a eu lieu en 2011. Il a enfin été Directeur de l’Exploitation de la Gamme de lanceurs Ariane, Soyuz et Vega.

Bruno GERARD est titulaire d’une maîtrise en mécanique des fluides de l’université Paris VI « Pierre et Marie Curie ». Il est ingénieur de l’Ecole Nationale Supérieure de l’Aéronautique et de l’Espace « Sup Aéro ».

 

Vice President Vega Business Unit

Marino Fragnito a été nommé Directeur de la Business Unit Vega, au sein de la Direction des Missions, en avril 2016. Il pilote l’exploitation du système de lancement Vega en répondant aux attentes du marché et des actionnaires.

De janvier 2009 à mars 2016, il était Responsable des Services de Lancement pour le compte de l’Organisation européenne pour l’exploitation des satellites météorologiques (EUMETSAT).

Auparavant Marino Fragnito a occupé différents postes dans le secteur de l’industrie. Il a commencé sa carrière chez Alcatel Space Industries à Cannes en tant qu’ingénieur mécanique sur des projets de satellites de télécommunications puis il a rejoint ELV (European Launch Vehicle) en 2003 où il a exercé par la suite la fonction de Chef du développement des systèmes mécaniques dans le cadre du programme de développement de Vega.

Avant de rejoindre EUMETSAT, il a également été Chef du département de conception des lanceurs chez AVIO.

Marino Fragnito a obtenu son diplôme en Génie Aéronautique et détient un doctorat en Science et Technologie Aérospatiale.

 

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Sofradir participe à la mission ExoMars

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Sofradir, une filiale à 50/50 de Thales et Safran-Sagem, est spécialisée dans l’imagerie infrarouge.

La mission ExoMars a été lancée le 14 mars. Elle atteindra son objectif le 19 octobre prochain après un long voyage de sept mois et 496 millions de kilomètres. La sonde Exomars TGO (Trace Gas Orbiter), développée par l’Agence Spatiale Européenne (ESA) en partenariat avec l’agence russe Roscosmos, emporte à son bord quatre instruments dont deux contiennent des détecteurs Sofradir.

Ces instruments sont conçus pour étudier la présence et l’origine des gaz présents dans l’atmosphère martienne à l’état de trace, et notamment le méthane, afin de déterminer s’il est d’origine biologique. Les instruments qui comportent des détecteurs Sofradir sont l’ACS (Atmospheric Chemistry Suite) et le NOMAD (Nadir and Occultation for MArs Discovery). Ces deux instruments comportent trois spectromètres chacun et couvrent des longueurs d’ondes complémentaires :

– l’instrument NOMAD, un spectromètre infrarouge fonctionnant entre 2.2µm et 4.3µm, va étudier la composition de l’atmosphère martienne par analyse de la lumière réfléchie par l’atmosphère et par occultation solaire. Deux détecteurs modèles de vol Sofradir sont présents dans cet instrument. Il s’agit de détecteurs MARS MW avec K508 spatialisées et avec optiques adaptées. Un détecteur similaire a été lancé vers Vénus en 2005 pour la mission Vénus Express de l’ESA.

– l’instrument ACS, composé de trois spectromètres infrarouge, va analyser la chimie et la structure de l’atmosphère martienne. Le spectromètre ACS-MIR fonctionne avec un détecteur SCORPIO MW équipé d’une K508 spatialisée et d’optiques adaptées à la bande 2,3µm – 4,6µm, dédiée à l’objectif principal de la mission: la détection de méthane.

ExoMars est le neuvième satellite envoyé dans l’espace avec des produits Sofradir, ce qui confirme le leadership industriel de la société dans le domaine spatial. Avec ces trois derniers détecteurs, Sofradir a envoyé au total 23 détecteurs infrarouge dans l’espace.

 

Source : SOFRADIR

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OneWeb Satellites finalise son organisation industrielle

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 La co-entreprise d’Airbus Defence and Space va consacrer 85 millions de dollars pour implanter en Floride une usine automatisée destinée à fabriquer près de 900 satellites

 Les satellites seront conçus à Toulouse et leur production en grande série y sera testée sur une ligne d’assemblage prototype

 

OneWeb Satellites, une co-entreprise entre Airbus Defence and Space et OneWeb, a choisi la Floride, Etats-Unis, pour implanter sa ligne d’assemblage finale, achevant ainsi le montage de son organisation industrielle. Cette usine, située à Exploration Park, près du Kennedy Space Center, produira en grande série près de 900 satellites destinés à la constellation OneWeb.

« En juin 2015, nous partions d’une feuille blanche pour créer une toute nouvelle société de conception et de fabrication de satellites », a déclaré François Auque, Directeur général de Space Systems. « Désormais, en Floride comme en Europe, nous nous lançons dans une aventure sans précédent dans l’industrie spatiale : réaliser une usine qui fabrique à la chaîne des douzaines de satellites chaque mois. Tout cela, bien entendu, sans mettre en jeu les niveaux de qualité et de technologies qui sont essentiels lorsqu’il s’agit de satellites, des machines destinées à opérer plusieurs années dans l’Espace».

Le choix de la Floride, pour implanter la ligne d’assemblage finale, fait suite à l’annonce, en janvier 2016, de la création de OneWeb Satellites. Le site de production sera bâti sur une emprise d’environ 10.000 mètres carrés et va ouvrir 250 emplois.

Les 10 premiers satellites seront assemblés et testés sur la ligne toulousaine, qui servira en outre de ligne prototype pour tester et valider les différentes solutions d’industrialisation en vue d’une production en grande série. La conception de ces tout nouveaux satellites a déjà commencé dans les bureaux d’études de la société, également situés à Toulouse.

Le segment spatial initial de OneWeb comprendra 648 satellites opérationnels et des satellites de remplacement, tous identiques. Chaque satellite pèsera environ 150 kg et sera placé sur une orbite terrestre basse. Ils seront lancés par Arianespace et Virgin Galactic dès 2018 et rejoindront leur orbite de travail grâce à la propulsion électrique.

En juin 2015, Airbus Defence and Space avait été retenue comme partenaire industriel principal pour concevoir et fabriquer les 900 satellites de la constellation opérée par OneWeb. Par la suite, OneWeb Satellites avait été créée dans ce but, sous la forme d’une co-entreprise détenue à 50% par Airbus Defence and Space et à 50% par OneWeb. La constellation opérée par OneWeb fournira l’internet à haut-débit avec une couverture mondiale. OneWeb Satellites pourra également produire des satellites, des plates-formes ou des équipements commercialisés par Airbus Defence and Space au profit d’autres opérateurs de futures constellations.

A propos de Airbus Defence and Space

Airbus Defence and Space, une division du Groupe Airbus, est le numéro un européen de l’industrie spatiale et de Défense, et le numéro deux mondial de l’industrie spatiale. Ses activités couvrent les systèmes et services relatifs à l’Espace et aux aéronefs militaires. Elle emploie plus de 38 000 personnes et a réalisé en 2015 un chiffre d’affaires de plus de 13 milliards d’euros.

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Arianespace célèbre 30 ans de présence et de succès au Japon

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A l’occasion de sa Japan Week annuelle à Tokyo, Arianespace célèbre 30 ans d’activité au service des opérateurs et constructeurs japonais, ponctués par 30 signatures de contrats de lancement vers l’orbite de transfert géostationnaire. Arianespace confirme ainsi sa position de leader sur le marché commercial japonais et réalisera avec Ariane 5 deux lancements pour le compte de Sky Perfect JSAT en 2016.

30 ans de partenariat avec les opérateurs et industriels japonais

Arianespace est présent au Japon depuis l’ouverture de son bureau à Tokyo en 1986. Le premier satellite japonais de télécommunications commerciales, JCSAT-1, a été mis en orbite par Arianespace le 6 mars 1989, pour le compte de l’opérateur Sky Perfect JSAT Corporation.

Depuis sa création, Arianespace a lancé un total de 27 satellites géostationnaires pour le compte d’opérateurs japonais.

Par ailleurs, 5 satellites construits par des industriels japonais ont été mis en orbite par Arianespace : 3 issus des usines de Mitsubishi Electric Corporation/MELCO et 2 de celles de NEC TOSHIBA Space Systems Corporation (actuellement NEC Space Technologies).

En 2016, le manifeste d’Arianespace prévoit le lancement sur Ariane 5 ECA de deux satellites pour Sky Perfect JSAT.

Arianespace confirme sa position de leader sur le marché japonais

Avec 30 contrats signés en 30 ans, 75% des satellites commerciaux japonais ont été lancés par Arianespace, confirmant ainsi son statut de leader et de partenaire majeur reconnu pour sa fiabilité, sa disponibilité et sa capacité à développer des solutions sur mesure pour ses clients.

En 2015, Arianespace a signé son 30ème contrat pour le Japon pour le lancement du satellite BSAT-4a. Construit par l’américain Space Systems/Loral (SSL) dans le cadre d’un contrat clé en main conclu avec l’opérateur japonais Broadcasting Satellite System Corporation (B-SAT), le satellite sera lancé par Ariane 5 au second semestre 2017.

« Mission to Success » : une ambition réaffirmée

L’année 2015 a permis à Arianespace de relever le défi opérationnel de réaliser 12 missions depuis le Centre Spatial Guyanais (CSG), mettant en orbite avec succès 21 satellites pour le compte de 14 clients.

En parallèle, l’adaptation de son offre de service de lancement aux besoins du marché lui a permis d’établir un record historique de prise de commandes pour un montant total supérieur à 2,5 milliards d’euros.

Forte de ces succès opérationnels et commerciaux, Arianespace engage l’année 2016 avec la même détermination. Avec déjà deux lancements réussis avec le lanceur lourd Ariane 5, son objectif opérationnel est à nouveau de réaliser 12 lancements : 8 avec Ariane 5 (ce qui constituerait un record de cadence annuelle pour ce lanceur), 2 avec Soyuz et 2 avec Vega.

Sur le plan commercial, 3 nouveaux contrats ont été signés depuis le début de l’année :

  • 2 satellites COMSAT NG – clients Thales Alenia Space et Airbus Defence and Space pour le compte de la Direction Générale pour l’Armement (DGA) sur Ariane 5,
  • La mission CERES – client CNES, également pour le compte de la DGA,
  • 2 satellites ViaSat – client ViaSat Inc.

Ce dynamisme commercial exceptionnel porte la valeur du carnet de commandes d’Arianespace à près de 5,4 milliards d’euros, représentant 58 lancements à réaliser : 23 lancements Ariane 5, 25 lancements Soyuz et 10 lancements Vega.

Enfin, avant même la fin de l’année 2016, Arianespace envisage de porter sur le marché les premières offres commerciales pour Vega-C et Ariane 6, les futurs lanceurs de l’Europe prévus respectivement pour des vols inauguraux en 2019 et en 2020. Dans le cadre d’une nouvelle gouvernance de la filière des lanceurs, la préparation de l’avenir et l’innovation restent au cœur des projets d’Arianespace pour toujours mieux servir ses clients.

A l’occasion de sa visite au Japon, Stéphane Israël, Président Directeur Général d’Arianespace, a déclaré : « C’est toujours avec beaucoup de plaisir et de fierté qu’Arianespace rend visite à ses hôtes japonais à l’occasion de sa traditionnelle Japan Week : clients privés et institutionnels, constructeurs de satellites et de lanceurs, mais avant tout partenaires avec une ambition commune, mettre l’espace au service d’une vie meilleure sur Terre. Pour le 30ème anniversaire de la création de notre bureau de Tokyo et autant de contrats signés, je tiens à réaffirmer la volonté d’Arianespace de poursuivre et même de renforcer ce partenariat, pour conduire les missions japonaises vers de nouveaux succès partagés. Avec deux lancements prévus en 2016 pour Sky Perfect JSAT, Arianespace confirme la force de son ancrage au Japon ».

Source : Arianespace

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Lancement du satellite scientifique MICROSCOPE

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Le 22 avril à 23h02 précisément (heure française), le dernier satellite scientifique du Centre Nationale d’Etudes Spatiales (CNES) sera mis en orbite à Kourou (Guyane). Destiné à devenir un instrument majeur de la recherche scientifique, le satellite MICROSCOPE est le fruit de la collaboration intense entre le CNES et ses partenaires, dont ALTEN, leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies. Travaillant ensemble depuis plus de 15 ans, le CNES a renouvelé sa confiance en faisant d’ALTEN le maître d’œuvre sur l’Assemblage, l’Intégration et les Tests sur MICROSCOPE. Aujourd’hui, le travail effectué sur MICROSCOPE parle de lui-même et démontre la maturité et le savoir-faire du pôle aérospatial d’ALTEN.

ALTEN, un maitre d’œuvre multi-métiers pour un satellite d’expérimentation destiné à faire avancer la recherche scientifique

MICROSCOPE pour MICRO-Satellite à trainée Compensée pour l’Observation du Principe d’Equivalence. Ce tout nouveau satellite, qui sera lancé ce 22 avril par la fusée Soyouz, permettra aux chercheurs de réaliser une expérience jusqu’ici totalement inédite dans l’espace : tester le principe de l’universalité de la chute libre. Avec MICROSCOPE, ce ne seront pas moins que les dernières avancées technologiques qui serviront à prouver ou à réfuter l’un des principes fondamentaux de la physique déjà connu de Galilée. En effet, la chute simultanée dans l’espace de deux masses de natures différentes mais soumises au même champ gravitationnel permettra une mesure bien plus précise qu’une expérience réalisée sur Terre.

Dans le cadre de cette mission d’envergure inédite, ALTEN, collaborateur historique du CNES, s’est vue confier certaines étapes des plus essentielles du processus et ce dans leur totalité : l’Assemblage, l’Intégration et les Tests (850 procédures de tests ont été nécessaires) sur les pièces du satellite.

Afin de pouvoir réaliser à bien cette mission, qui a duré près de 2 ans et demi, et ce transfert de responsabilité de la part du CNES, toutes les disciplines de l’ingénieur ont été sollicitées : mécanique, électronique, management de projet… C’est la capacité reconnue d’ALTEN pour gérer de A à Z des projets appelant à des compétences multidisciplinaires qui a su faire la différence auprès du CNES. La flexibilité et la réactivité des équipes ALTEN ont aussi permis de faire face à la montée des cadences durant les derniers mois du projet, notamment grâce à une organisation en 3X8, et de terminer avec un jour d’avance ! Et ce n’est pas tout à fait fini, puisqu’une équipe d’ingénieurs d’ALTEN sera présente au Centre Spatial Guyanais pour assurer des opérations de surveillance jusqu’au tir et aura donc la chance de participer au décollage de la fusée Soyouz.

A la conquête de l’espace, ALTEN accompagne les acteurs clés de l’aérospatial dans leur politique d’industrialisation

Partenaire du CNES depuis 2000, ALTEN a notamment eu l’occasion de travailler sur quelques-uns des projets les plus emblématiques du secteur aérospatial, notamment sur le micro-satellite Picard en 2010 qui fut lancé pour étudier l’activité solaire sur le climat terrestre. En parallèle de MICROSCOPE, ALTEN a travaillé sur un autre satellite scientifique, TARANIS, qui devrait être opérationnel d’ici la fin de l’année et se consacrer à l’observation des phénomènes orageux dans l’atmosphère terrestre.

Le volet scientifique n’est pas le seul secteur qui connait actuellement une forte poussée dans le monde des satellites. Les prochaines années vont en effet être cruciales pour les programmes de développement de satellites télécoms qui rentrent dans une véritable dynamique industrielle jusque-là sans précédent, notamment avec le lancement de véritables constellations de centaines de satellites communiquant entre eux.

ALTEN aura bien évidemment un rôle à jouer auprès des nombreux lanceurs et fabricants à travers le monde. Très bien implanté dans le bassin historique toulousain, le pôle aérospatial ALTEN connait un véritable développement sur le territoire français, notamment en région parisienne et dans le Sud.

Avec actuellement 350 ingénieurs spécialisés, ALTEN poursuit sa belle dynamique dans l’un des secteurs les plus porteurs de l’industrie française.

À propos d’ALTEN

Leader mondial de l’Ingénierie et du Conseil en Technologies (ICT), ALTEN réalise des projets de conception et d’études des grands comptes industriels, télécoms et tertiaires (les Directions Techniques et les Directions des Systèmes d’Information). Créé en 1988, présent dans 20 pays, le Groupe ALTEN a réalisé un chiffre d’affaires de 1,54 milliard d’euros en 2015 et compte 20 400 collaborateurs, dont 88% sont des ingénieurs de haut niveau.

Références clients : Airbus, Total, Volvo, Safran, Orange, Alstom, PSA, Renault, Bouygues, SFR, EDF, Volkswagen, BMW, BNP Paribas, Thales, Société Générale, Technip, ENGIE, CNES…

Pour toutes informations : www.alten.fr

Source : ALTEN

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Le satellite radar Sentinelle 1B rejoint son jumeau déjà en orbite

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Sentinelle 1B, deuxième satellite de la mission Sentinelle 1, a été lancé ce jour pour
contribuer à l’amélioration de la « vision radar » du programme européen de surveillance de
l’environnement Copernicus.

Sentinelle 1B a quitté le port spatial de l’Europe à Kourou (Guyane française), à bord d’un Soyouz, à  21 h 02 TU (23 h 02 heure de Paris), et s’est séparé de l’étage supérieur Frégate du lanceur 23 min 35 s plus tard. Il va rejoindre son jumeau, Sentinelle 1A, afin de fournir des informations utiles à de nombreux services, depuis la surveillance des glaces de mer polaires jusqu’au suivi des affaissements de terrain, en passant par la gestion de catastrophes naturelles comme les inondations. « Le lancement de Sentinelle 1B constitue une nouvelle étape importante car il s’agit de la première constellation mise en place pour Copernicus », explique le Directeur général de l’ESA, Jan Woerner. « Placés sur la même orbite à 180 degrés l’un de l’autre, ils pourront assurer une couverture optimale et fournir des données à des services qui vont changer fondamentalement notre façon de gérer l’environnement ». Les deux satellites sont équipés d’un radar de pointe qui peut prendre des images de la surface de la Terre à travers les nuages et la pluie, de nuit comme de jour. Pendant le lancement, l’antenne radar du 12 mètres du satellite et ses deux panneaux solaires de 10 mètres étaient repliés pour pouvoir loger dans la coiffe protectrice du Soyouz. Ils sont maintenant en cours de déploiement, selon une séquence délicate qui durera environ 10 heures. L’équipe de contrôleurs du Centre européen d’opérations spatiales de l’ESA installé en Allemagne pourra ensuite vérifier que tout fonctionne correctement et prononcer la recette du satellite en vue de son exploitation. Volker Liebig, Directeur des Programmes d’observation de la Terre de l’ESA, déclare : « Nous avons obtenu des résultats exceptionnels avec Sentinelle 1A. Il y a deux semaines seulement, par exemple, ce satellite a photographié de grands icebergs se détachant de la barrière de glace de Nansen, dans l’Antarctique ». « Comme l’Antarctique va entrer dans l’hiver et que la durée d’éclairement va se réduire, les images radars sont indispensables pour connaître les changements qui vont se produire ». « Avec Sentinelle 1B en orbite, nous allons disposer de deux fois plus de données et d’une couverture mondiale en six jours ». « Il s’agit du quatrième satellite que nous avons lancé pour le programme Copernicus en tout juste deux ans ; Sentinelle 1B est particulier puisqu’il vient compléter la constellation Sentinelle 1 ». Le lancement de Sentinelle 1B a également donné la possibilité à d’autres petits satellites d’être mis en orbite. Trois CubeSats ont en effet bénéficié du lancement de ce jour. Ces satellites de taille réduite, mesurant chacun 10x10x11 cm, ont été mis au point par des équipes d’étudiants dans le cadre du programme « Fly Your Satellite » géré par le Bureau Éducation et Gestion des connaissances de l’ESA en étroite coopération avec des universités européennes. Ces CubeSats sont les suivants : OUFTI-1 de l’Université de Liège (Belgique) ; e-st@r-II de l’Institut polytechnique de Turin (Italie) ; et AAUSat-4 de l’Université d’Aalborg (Danemark). « Ce programme joue un rôle important car il aide à former la future génération de scientifiques et d’ingénieurs, en transférant les connaissances de l’ESA en matière de conception, de fabrication, d’essais, de lancement et d’exploitation de satellites », explique Piero Galeone, Chef de l’Unité Enseignement supérieur à l’ESA. « Ainsi, nous contribuons à former les acteurs du spatial de demain en permettant aux étudiants d’expérimenter la totalité du cycle de vie d’un véritable projet spatial conforme aux normes de l’ESA. » L’autre satellite qui a bénéficié du lancement de ce jour en tant que charge utile auxiliaire est Microscope, du CNES, l’agence spatiale française.
À propos de l’Agence spatiale européenne L’Agence spatiale européenne (ESA) constitue la porte d’accès de l’Europe à l’espace. L’ESA est une organisation intergouvernementale créée en 1975, dont la mission consiste à œuvrer au développement des capacités spatiales de l’Europe en veillant à ce que les investissements dans le secteur spatial bénéficient aux citoyens européens et du monde entier. L’ESA compte vingt-deux États membres : l’Allemagne, l’Autriche, la Belgique, le Danemark, l’Espagne, l’Estonie, la Finlande, la France, la Grèce, la Hongrie, l’Irlande, l’Italie, le Luxembourg, la Norvège, les Pays Bas, la Pologne, le Portugal, la République tchèque, la Roumanie, le Royaume-Uni, la Suède et la Suisse. Vingt d’entre eux font également partie de l’Union européenne (UE). L’ESA a mis en place une coopération officielle avec sept autres États membres de l’UE. Par ailleurs, le Canada participe à certains programmes de l’ESA au titre d’un accord de coopération. En coordonnant les ressources financières et intellectuelles de ses membres, l’ESA peut entreprendre des programmes et des activités qui vont bien au-delà de ce que pourrait réaliser chacun de ces pays à titre individuel. Elle coopère en particulier avec l’UE à la mise en œuvre des programmes Galileo et Copernicus. Grâce aux lanceurs, aux satellites et aux moyens sol développés par l’ESA, l’Europe joue un rôle de premier plan sur la scène spatiale mondiale. Aujourd’hui, l’ESA développe et place en orbite des satellites d’observation de la Terre, de navigation, de télécommunication et d’astronomie, expédie des sondes jusqu’aux confins du Système solaire et participe à l’exploration humaine de l’espace.

Pour en savoir plus sur l’ESA : www.esa.int

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Project Horizon : cinq étudiants de l’association Aero IPSA préparent un mini rover étonnant pour le concours CanSat 2016

Bon anniversaire l’UVSQ !

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C’est le 22 juillet 1991 qu’est née officiellement par décret l’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines. L’université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines est issue de deux délocalisations d’antennes universitaires...

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